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La motte féodale

La motte féodale

La Mottée, haute de 7 mètres, a sans doute été érigée au VIIIe siècle pour défendre les côtes contre les invasions normandes. Il est probable que le monticule en terre remonte à l’époque mérovingienne où il servait de sépulture pour les grands guerriers. Auparavant, une tour de guet en bois a dû exister sur la motte. En 1858, des fouilles établissent que le tumulus se trouvait sur l’emplacement d’un ancien camp romain. En effet, durant cette période, la voie romaine d’Ampennum traversait la commune de Châteauneuf. Sur la motte, inscrite aux Monuments historiques, se dresse une statue de Notre-Dame-de-Lourdes depuis 1875.

L’ancien presbytère

Une croix sur le palâtre en pierre témoigne encore aujourd’hui de son ancienne fonction. L’avez-vous retrouvée ? Cet ancien bâtiment possède une cheminée dite « maraîchine ». À partir de l’église en allant vers Sallertaine, le nom rue « de la fontaine » provient d’une source qui servait autrefois de point de ravitaillement à toute la population. Aujourd’hui, il ne reste plus rien de l’édifice mais, encore de nos jours, de l’eau ruisselle autour.

L’église Notre-Dame-de l’Assomption

Remplaçant une chapelle du XIIe siècle, l’église fut érigée aux alentours du XVe siècle. Reconstruite en 1875, l’édifice abrite un trésor remarquable : une des plus anciennes cloches du Bas-Poitou, datée de 1487 et inscrite, depuis 1965, aux Monuments historiques. La cloche a échappé aux vandales révolutionnaires. Elle fut découverte par hasard lors de la reconstruction du clocher puis restaurée et depuis 2000, elle est exposée dans le porche de l’église.

Le bistrot

C’était là que se trouvait la place commerçante du village dont, aujourd’hui, il ne reste que les devantures des boutiques. Dans les années 30, deux épiceries et un bar-tabac encadraient le parvis de l’église ainsi qu’à toute proximité, une 3ème épicerie (rue de la fontaine) et une autre buvette, située à l’actuel « Le Parlange ». La boulangerie se situait, elle, près du Sacré-Cœur.

La rue Rivaudeau

André de Rivaudeau a donné son nom à la rue principale de Châteauneuf. Né à Fontenay-le-Comte en 1538, poète et gentilhomme du Bas-Poitou, il a résidé à Châteauneuf de 1562 à 1570 dans une demeure hors du bourg située à la Groizardière ; c’est là qu’il composa la majeure partie de ses oeuvres. Il voulait se faire un nom dans les lettres. Il portait une haute estime à Pierre de Ronsard et à tous les poètes de la Pléiade. Sa devise : « Qui a esté bien caché, a bien vescu ! »

Le Sacré-Cœur

André de Rivaudeau a donné son nom à la rue principale de Châteauneuf. Né à Fontenay-le-Comte en 1538, poète et gentilhomme du Bas-Poitou, il a résidé à Châteauneuf de 1562 à 1570 dans une demeure hors du bourg située à la Groizardière ; c’est là qu’il composa la majeure partie de ses oeuvres. Il voulait se faire un nom dans les lettres. Il portait une haute estime à Pierre de Ronsard et à tous les poètes de la Pléiade. Sa devise : « Qui a esté bien caché, a bien vescu ! »

La croix des Héros

La croix des Héros ou des Aireaux rappelle la Révolution et les guerres de Vendée, notamment la bataille qui s’est déroulée le 6 décembre 1793 à Châteauneuf. Le général Charette y livre un combat contre les républicains, commandé par le général Haxo, dans le bois près de la ferme de Maison Neuve (sentier botanique près du cimetière).

Le petit moulin

Construit en 1703 sur les bases d’un moulin pivot en bois du XVIe siècle, le petit moulin appartient depuis plus de 300 ans à la famille VRIGNAUD, meuniers de père en fils, qui l’a fait fonctionner jusqu’en 2015. Le moulin avait été rehaussé de 3 mètres en 1892 avec l’ajout d’un étage. Autrefois, c’est là que se déroulait les festivités des feux de la Saint-Jean.

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