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Le Presbytère

Le Presbytère

Construit vers 1870, ce bâtiment sert de cure aux desservants de la paroisse pendant plus d’un siècle. Deux historiens de la région vont ensuite occuper le bâtiment : l’abbé Auguste Somonneau et l’abbé Charles Grelier. Challandais d’origine, ces deux prêtres érudits ont consacré leur vie aux recherches historiques de la région. Ce bâtiment abrite aujourd’hui la Mairie.

Église Saint-Urbain

Construite au Xe siècle sur une ancienne nécropole, l’église, de style roman, subit des réparations en 1788. La nef est allongée et le transept percé, ceci donnant ainsi une forme de croix à l’édifice. Pendant la guerre de Vendée, l’église fut brûlée à trois reprises entre 1793 et 1794 puis restaurée en 1798. En franchissant la porte de l’église, on remarque à l’entrée, une pierre de granit rouge qui n’est pas d’origine. Elle est due aux incendies connus durant la Révolution. Une cloche de 1509 porte le nom de Saint-Urbain et une seconde de 1618, est dédiée à la Vierge Marie. Elles furent refondues en 1777.

La Croix hosannière

En pénétrant dans le cimetière, on trouve ce monument, érigé vers 1669, il est constitué d’une colonne de forme octogonale irrégulière posée sur un socle rond en pierres appareillées. Cette colonne est surmontée d’une croix dont les branches se terminent par cinq faces. Près de l’entrée du cimetière, dans le mur de clôture se trouve « la pierre des suicidés », nommée aussi « pierre des pendus » qui a été conservée et rehaussée. La pierre du XVIIIe siècle servait à basculer dans le cimetière, les cercueils de ceux qui s’étaient donnés la mort et ne pouvaient passer par l’entrée principale.

Monument aux morts

Ce monument initialement situé dans le cimetière a été déplacé en 2016. La croix a été remplacée par un coq gaulois, symbole de la « nation victorieuse » en référence à la 1ère guerre mondiale. Début 2020, en creusant à l’emplacement du monument, un employé municipal a découvert un coffre en bois contenant une aiguille, un chapelet, des médailles religieuses, un carafon contenant une feuille de papier enroulée ainsi que des morceaux de tissu en drap de laine. Ces objets appartenaient à Henri Benet de Montcarville et ont été placé dans ce coffre par l’Abbé Grelier afin de rendre hommage à son ami, mort en 1917 lors de la Première Guerre Mondiale.

Pierre du diable

On dit de ce menhir, aggloméré de cailloux et de quartz, qu’il fut déplacé. Il apporta toutes sortes de maléfices au propriétaire du champ dans lequel il se trouvait. Ceux-ci ne cessèrent qu’une fois le mégalithe remis à sa place initiale.

Croix de mission

Cette croix de carrefour est l’un des nombreux témoins de la foi et du sentiment religieux des Urbinois au cours des siècles. Elle fut érigée en 1760, et remplace une ancienne croix en bois dressée par le père de Montfort vers 1711-1712.

La Vierge

Erigée en 1893 ou 1894, elle est en bronze et son socle est en pierre. Elle représente Notre-Dame des Sept Douleurs : un cœur percé d’une glaise est en relief sur la poitrine de la Vierge. Initialement érigée à Sainte-Marie-sur-Mer, près de Pornic, comme protectrice des marins partis en mer, la statue fut donnée à la paroisse de Saint-Urbain par une demoiselle de La Tour du Pin qui habitait le Château de La Bonnetière. La Vierge porte sur son bras gauche, les stigmates d’un tir d’un soldat allemand datant de la guerre 39-45.

Belles bosses

Pendant la Révolution, deux lourdes cloches de l’église furent enterrées dans le pré des Belles-Bosses, pour éviter qu’elles ne finissent en canons. Ces deux cloches sont antérieures à la Révolution, fait rare en Vendée.

Alambic

Après la guerre 39-45, il était courant de « faire de l’eau de vie » grâce à la fermentation des fruits locaux à Saint–Urbain. La municipalité a construit un bâtiment en bois en 2021 pour accueillir un alambic tel qu’il existait par le passé. L’alambic est le lieu destiné à la distillation et un bouilleur contribue à faire revivre cette activité traditionnelle.

Habitat traditionnel

En 1831, le cadastre Napoléonien recense 20 maisons dans le bourg de Saint-Urbain. Cette longère est certainement une des plus anciennes habitations de la commune.

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